Comment réussir un brainstorming ?
Qu’est-ce que le brainstorming ?
Comment produire en un minimum de temps le maximum
d’idées ?
Tout le monde a vingt-quatre heures dans la
journée, mais pourquoi certaines personnes donnent l’impression d’en avoir
trois plus que les autres ?
L’efficacité tient à l’organisation personnelle, à
la méthodologie de travail.
On est plus intelligent à plusieurs que seul. Tel est le principe de base du brainstorming.
Pour résoudre un problème ou trouver
de nouvelles idées, le remue-méninge collectif peut s’avérer très efficace.
Certaines règles doivent toutefois être respectées.
Le brainstorming est aussi justifié par l’axiome
suivant : « 1+1=3 », cela signifie que la collusion de deux idées
donne une idée plus forte. C’est une méthode de travail pour générer et libérer
la créativité et de nouvelles idées en un temps record.
Le brainstorming, association des termes
anglicisant « Brain » : qui signifie cerveau et « Storm » :
qui revoit à l’idée de tempête. Il s’agit d’une technique de créativité en
groupe élaborée, 1939 par un publicitaire du nom de Alex Osborn.
Selon Alex Osborn "la qualité d’une idée ou d’une
solution nait de la quantité des propositions d’un groupe". Véritable moment de
stimulation de l’imagination et de l’intelligence collective. Le brainstorming
suppose le respect de certaines règles et a un déroulement en plusieurs étapes.
Cette technique est donc très utilisée dans les
campagnes de publicité comme stratégie marketing mais aussi en politique et
bien d’autres domaines.
Les règles d’or à respecter
Afin de tirer tous les avantages d’une séance de
brainstorming, chaque participant se doit de respecter certains principes. Des
règles nécessaires qui encadrent cette séance de travail afin que ce
remue-méninge ne se transforme en remue-ménage.
-
Pas de censure :
le brainstorming n’est pas une séance de règlement de compte entre collègues.
Aucun jugement de valeur ni de critique sans fondement ne doit être émis sur
les idées avancées par les uns et les autres afin de ne pas freiner le
processus créatif de chacun. Cela suppose que chaque participant dépasse le
stade de la rivalité ou de l’inhibition pour donner libre cours à l’expression
de ses idées. Encourager des idées exagérées et hors normes.
- Un
moment d’égalité. Durant cette séance de réflexion collective,
les rapports hiérarchiques sont laissés de côté. Ainsi la présence du chef ne
doit pas paralyser les participants dans leur réflexion.
- Un
moment de liberté : exprimer le plus grand nombre
possible d’idées, de suggestions, de propositions. C’est le but de cette
réunion de réflexion qui laisse tout sa place à l’originalité. La quantité des
propositions permettra d’augmenter les probabilités de trouver des idées
constructives et valables. Chaque participant est donc invité à s’inspirer des
idées émises, à les développer, les enrichir, les compléter.
-
Le déroulement du brainstorming :
comme toute réunion de travail, le
brainstorming nécessite un animateur. Son rôle est essentiel. il énonce le but
recherché lors de cette séance de travail et distribue le temps de parole lors
d’un tour de table par exemple. Il veille à ce que la séance de travail ne soit
pas dominer par un certain groupe de personnes et que le dialogue reste cordial
et constructif.
Toutes les idées émises sont
inscrites sur un tableau visible par chaque participant. D’autres types peuvent
être fait avec des post-it , en coopération avec un client, en parallèle ou en
distanciel etc.
Après la phase de production des
suggestions, l’animateur procède à l’exploitation des idées. C’est l’étape du
dépouillement et de la sélection des idées. L’animateur relit les idées. on reformule
les idées confuses, les idées hors sujets sont élaguées.
Il regroupe les idées similaires,
demande des précisions, discute, hiérarchise les idées.
Enfin, un recours au vote peut
permettre au groupe de retenir la ou les idées ou solutions les plus
intéressantes.
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